J’avais décidé de prendre un peu de recul après le coup d’État collectif du dernier tour des élections législatives. Il avait associé les internationalistes woke, européistes et bobos indigents de l’esprit, tous suiveurs admiratifs des perversités étatsuniennes financières ou morales, souvent liées dans un mépris de la démocratie et de la Nation. Je désirais, en conséquence, laver mon esprit de la colère et de la nausée que je ressentais et ne plus écrire pendant le temps nécessaire à l’apaisement de mon courroux. Il s’agissait ensuite de réfléchir aux actions à conduire pour mieux combattre ces usurpateurs. La période estivale s’avérait aussi propice à une pause.
Mais il est dit que cette clique qui ne représente plus la France – si tant est qu’elle l’ait jamais représentée -et prétend encore la gouverner, allait aggraver mon mal-être et m’obliger à renoncer à mon programme. Ce collectif dictatorial amoral et inculte, ne m’a pas laissé cette plage temporelle à laquelle j’aspirais. Il a fallu que la perversion qui préside à ses moeurs atteigne les Jeux Olympiques et en ternisse l’honneur qui était fait à Paris et à notre Patrie, de les recevoir, à nouveau, après un siècle. Les responsables de cet affront fait à l’élévation artistique et à l’histoire de notre pays sont ceux qui l’ont avalisé. Un tel évènement, d’ordre universel, aurait dû être un hymne à la France. Il a été bien autre chose.
Comme tout Français véritable ou de coeur, j’ai été scandalisé par ces scènes honteuses que les organisateurs ont voulu présenter sous le signe du progrès sociétal et de l’ouverture au monde. À cet égard je cite un ami très proche, chirurgien cardio-vasculaire d’origine libanaise et très sûrement bien plus français que ceux qui exercent sur nous ce pouvoir dérobé. Sa révolte est au moins égale à la mienne. Je n’ai rien changé à son message dont je partage bien évidemment le fond :
« Je me permets de t’adresser un petit texte résumant mon interprétation de la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques 2024 à Paris qui, selon moi, a plutôt viré à une GayPride version JO…
Des drag-queens, des blacks… N’y a-t-il plus de gens normaux qui parlent français pour une telle cérémonie historique?!? Ils souhaitent effacer cette image de la Grande Nation: France conservatrice des valeurs, pays de la haute-couture et de l’élégance et du goût. Certes les shows des drag-queens à Pigalle et autres vont avec le french-cancan mais il y a plein d’autres facettes qui ont été jetées délibérément aux oubliettes. N’y a-t-il plus d’artistes français pour chanter à cette cérémonie (on a eu le droit à Céline Dion et Lady Gaga qui sont respectivement canadienne et américaine, puis à cette espèce de gros lard vulgaire Nakamura, plutôt africaine…). Où sont-ils les Goldman, Sardou, Pagny, Grand corps malade, Vartan, Hoshi, Zazie, Paradis et autres, qu’on aime ou pas (à chacun ses goûts musicaux) mais qui ont fasciné la scène musicale française, la vraie.
Le drapeau européen a été mis en avant tout au long de la cérémonie à la place du drapeau français… ils souhaitent réellement effacer cette identité française au nom d’une globalisation malsaine, d’une Europe esclave des États-Unis. D’ailleurs, est-ce normal de parler anglais à Paris, capitale de la littérature et de la précision linguistique??? En plus, les discours des organisateurs et du président du comité olympique étaient d’une nullité phraséologique absolue.
Puis nous avons eu droit à un concert de rock satanique faisant l’apologie du génocide vendéen, avec la tête décapitée de Marie-Antoinette exposée. Sans oublier une parodie infernale de la dernière cène du Christ avec un individu totalement dénudé. Où est le rapport de ces absurdités avec le thème des jeux olympiques?
Sur fond de musique métallique et flammes pyrotechniques, un ensemble de scènes malsaines, ils ont vanté l’idée « révolutionnaire » de l’Homme nouveau, qu’on appellera bientôt le “Trans nouveau”, un “iel” métissé. Ils ont, une fois pour toute, selon eux, enterré, l’homme hétérosexuel blanc.
Tout est dit. Tout au long de la cérémonie, les messages subliminaux, sataniques pour la plupart (l’idolâtrie du veau d’or…), et un wokisme sans fin se sont suivis. N’importe quelle personne sensée a su interpréter ces derniers en s’attristant sur le sort qu’ils ont préconisé pour la FRANCE, la grande nation de la littérature, de l’art, des sciences et techniques, des droits de l’“Homme”, le vrai.
Que le bon Dieu puisse nous pardonner toutes ces offenses.
Fady. »
Mes amis africains, en nombre, m’ont fait part de sentiments identiques, avec parmi eux des musulmans. Certains m’ont demandé quand cette mascarade politique cesserait pour pouvoir renouer des relations fraternelles avec la France.
Mais ce qui par dessus tout, m’a le plus heurté, c’est l’amalgame organisé entre le formidable héritage de nos rois, empereurs et républiques qui fait, sans contestation possible, de Paris la plus belle ville du monde, et des scènes d’insulte à l’histoire et des visions de déchéance. En s’appuyant sur notre gloire, il y avait là une tentative honteuse de justification de ces tableaux et d’affirmation d’un rejet autant que d’une prétention à la continuité historique. Cette cérémonie associant cet inestimable théâtre à quelques idées objectivement de qualité, a malheureusement mis en exergue des scènes où l’odieux concourait avec le mauvais goût.
J’ajouterai que l’Église de France est entrée dans ce système, sans véritablement broncher. Bien sûr les évêques ont réagi à ces atteintes à la dignité d’un message divin. Il ne pouvait en être autrement. Cependant leur voix n’a pas porté. L’Église de France aurait-elle renoncé à sa mission, alors que 80% de la population se dit catholique et attaché à cette religion quand bien même est-elle moins pratiquée que jadis? France, fille aînée de l’Église qu’as-tu fait de ton baptême? interrogeait saint Jean-Paul II. La question est plus que jamais d’actualité. Se glissant dans l’environnement olympique, l’Église a même imaginé une action, en soi louable, si ce n’est qu’elle trahissait notre culture, s’alignant sur la soumission linguistique du chef de l’État et des organisateurs, en la dénommant en anglo-saxon « holy games »… Je m’interroge sur la réaction du monde musulman, si un traitement similaire avait été fait à la religion de Mahomet. Nous avons en mémoire l’assassinat des journalistes de Charlie Hebdo, en représailles à des dessins satyriques du Prophète de l’islam.Chez eux le blasphème est sanctionné, mais chez nous, au nom de la laÏcité l’irrespect des croyances est accepté. Je rappelle avec force que la laïcité n’est pas l’athéisme, mais un partage de responsabilité entre l’État et la seule Église induisant un respect contractuel réciproque. À l’État l’organisation du pays, à l’Église l’âme des citoyens, (lois de 1907, 1908 et 1924 amendant la loi de 1905) (1). Qu’est-il advenu de la France phare des nations? « France, mère des arts, des armes et des lois… », ainsi que l’écrivait Joachim Du Bellay, il y a près de cinq siècles…Sans doute existe t-elle toujours, réfugiée dans un peuple muselé.
Heureusement, en contrepoint de cette apologie des pires désordres, j’ai trouvé le réconfort du patriotisme vivant de nos athlètes et de leurs supporteurs.
France, qu’ont-ils fait de ta gloire et de ta grandeur? Décidément ma colère ne s’apaisera pas avant un moment.
Réagis mon pays bien aimé!