Remise du 1er prix de l’espoir francophone

par | 26 Juin 2020 | Évènements

Remise de prix et des certificats

1er prix de l’espoir francophone

Le 26 juin 2020 l’UFAR a organisé, dans le respect de toutes les précautions sanitaires, la remise de certificats au lauréat et aux participants du concours « 1er Prix de l’Espoir francophone ». Ce concours a été organisé en début de l’année par l’Institut Tchobanian en collaboration avec l’UFAR, les éditions Sigest et différents partenaires institutionnels et privés. Il était destiné à récompenser un article écrit par un(e) étudiant(e) ou une équipe de 2 coauteurs de 3e ou de 4e année sur un thème proposé par l’organisateur.

Comme nous l’avions annoncé, Sergey Berberyan, étudiant de 3e année (faculté de Droit) de l’UFAR a été désigné gagnant de cette première édition du concours avec son article relatif au sujet « Comment voyez-vous l’avenir d’un jeune en Arménie ? Qu’attendez-vous de l’État ? ».

S.E. Monsieur Henry Cuny, ancien ambassadeur, président du jury du concours, Madame Naira Manukyan, professeur à l’Université Broussov et membre du jury, ainsi que les représentants de l’Institut Tchobanian, Monsieur Jean Sirapian, Monsieur Tony Kahvé et Monsieur Arthur Turyan, le Recteur de l’UFAR Pr. Jean-Marc Lavest et la Responsable de la Chaire de Français de l’UFAR Madame Anahida Gasparian ont participé à l’événement en personne ou via une connexion vidéo. Le recteur de l’UFAR a félicité les participants et a lu le mot du Président du jury adressé aux candidats. Vous pouvez découvrir le mot ci-après. Le recteur a également exprimé sa fierté pour l’esprit ouvert et la qualité rédactionnelle en français des étudiants.

Les participants du concours Ruzanna Alexanian, Robert Dayan et Hayk Mkrtchyan ont reçu des certificats de participation.

Le gagnant du concours Sergey Berberyan a pris la parole pour remercier l’Institut Tchobanian, les éditions Sigest et l’UFAR pour l’organisation de ce concours.

Le mot du Président du jury aux candidats

« Les conditions sanitaires qui prévalent actuellement n’ont pas permis aux membres du jury et à son président de se rendre en Arménie pour saluer comme ils l’auraient souhaité les candidats de la première session de ce concours lancé par l’Institut Tchobanian avec l’appui de l’Université française en Arménie et pour remettre au vainqueur le prix annoncé ainsi que les certificats de participation aux autres candidats. Ce concours est destiné à récompenser un article écrit par un(e) étudiant(e) ou une équipe de deux coauteurs de 3ème ou de 4ème année sur un thème proposé en relation directe avec les enjeux d’avenir de l’Arménie.

Comme vous le voyez, ce concours est dans le droit fil du projet initial de l’UFAR – ainsi que je m’en explique à l’occasion des vingt ans de l’université dans le message que j’ai adressé récemment à ses étudiantes et étudiants – qui était de former les futurs cadres du développement économique et institutionnel de l’Arménie et de constituer un laboratoire d’idées pour permettre à ce pays d’affronter, dans le cadre régional qui est le sien, les enjeux de demain.

Ceci explique le choix des sujets qui touchaient au développement du tourisme, à la protection de l’environnement, à l’impact de la situation régionale, à l’avenir d’un jeune. Ce à quoi le jury a été attentif avant tout c’est à la capacité des candidats à esquisser des solutions, à traduire leur engagement personnel dans l’avenir de leur pays. Pas plus qu’à l’UFAR, le concours des espoirs francophones ne peut se satisfaire d’articles purement descriptifs de la situation actuelle et, pour prendre cet exemple, les beautés touristiques de l’Arménie, auxquelles j’ai été moi-même très sensible durant mes cinq années de mission, ne sont porteuses d’avenir que pour autant qu’elles s’appuieront sur des structures d’accueil, des modes innovants de séjours, des prix d’appel, une logistique performante en matière hôtelière, médicale, de transports, etc.

Le lauréat de cette année, M. Sergey Berberian, a su faire passer dans son article son engagement dans le futur de son pays, ses attentes, ancrées tout autant dans l’identité millénaire de l’Arménie que dans la réalité du monde contemporain, les nouvelles technologies, l’émergence de nouveaux modèles d’entreprises, un modèle de réussite fondé, non sur les situations acquises, mais – comme le diplôme de l’UFAR – exclusivement sur le travail et la capacité. Nous l’en félicitons chaleureusement ainsi que de la qualité de la rédaction française qui, loin d’être le seul critère, demeure très importante pour les membres du jury. Ceci pour une raison bien simple : la pensée est d’abord une grammaire et la mission de l’université française, mais plus généralement de la francophonie, n’est pas de former des érudits, encore moins des perroquets, mais des esprits aptes à apprendre toute leur vie ; apprendre des autres comme d’eux-mêmes, de la discussion et de la contradiction, de sa singularité et de la différence, ingrédients indispensables de l’approfondissement des valeurs que l’on porte en soi. C’est ainsi que se construisent les démocraties mais aussi la paix.

C’est pourquoi j’hésite sur l’intitulé de ce concours « Prix de l’espoir francophone » ou « prix des espoirs francophones ». Car l’espoir est celui que je viens de dire, les espoirs c’est chacun d’entre vous. »

Henry Cuny

Président du jury du Prix de l’espoir francophone
Ancien ambassadeur, écrivain
Président d’honneur de l’Institut Tchobanian

Le mot du Président-fondateur de l'Institut Tchobanian

« Nous sommes heureux que l’Institut Tchobanian, dans sa vocation de soutien de la francophonie en Arménie, ait pu, en partenariat avec l’UFAR, organiser ce premier concours, dans cette période difficile que nous traversons à cause du coronavirus.

D’abord merci au service de communication de l’UFAR, qui a su organiser d’une façon efficace et professionnelle cette réunion à distance pour nous permettre de participer à la remise du 1er Prix des Espoirs francophones.

Un merci spécial au recteur Prof. Jean-Marc Lavest, qui dans sa fonction, lors de ces dernières cinq années, a su donner un souffle nouveau à l’UFAR, avec son implication totale, humaine, humble et aussi par sa gestion efficace. Il a répondu présent chaque fois que nous l’avons sollicité. Nous serions heureux de le voir l’année prochaine dans le jury, pour la seconde édition de ce concours.

Nous remercions aussi les candidats que nous espérons plus nombreux dans l’avenir et nos félicitations au lauréat qui a bien mérité ce 1er Prix. »

Jean Varoujan Sirapian

Président-Fondateur de l’Institut Tchobanian
Directeur des éditions Sigest
Rédacteur en chef de la revue « Europe & Orient »