Afin de neutraliser la vulnérabilité fortement accrue de la sécurité militaire de la République d’Arménie dans les nouvelles conditions de menace qui sont apparues après la chute de l’Artsakh, il est nécessaire de résoudre rapidement les questions suivantes :
- Construire enfin la politique militaire de la République d’Arménie sur la base du modèle de la nation en armes, qui prévoit la présence d’une armée nombreuse et prête au combat, d’une force de réserve efficace et d’une milice forte de plusieurs milliers d’hommes.
- Établir un accord d’assistance mutuelle en matière de défense et une alliance stratégique complète avec la République islamique d’Iran.
- Établir un accord d’assistance mutuelle en matière de défense avec la République française et une alliance stratégique d’une profondeur maximale aussi grande que la France sera prête.
- Établir un accord d’assistance mutuelle en matière de défense avec la République de l’Inde et une alliance stratégique d’une profondeur maximale aussi grande que l’Inde sera prête.
- Organiser des exercices terrestres et aériens à grande échelle entre l’Arménie et l’Iran, entre l’Arménie et la France et entre l’Arménie et l’Inde sur le territoire de la République d’Arménie.
- Équiper les forces armées de la République d’Arménie d’armes et de munitions de qualité (partiellement arméniennes).
- Augmenter fortement le niveau de capacité de défense de Syunik et d’autres régions frontalières par la construction de districts fortifiés interconnectés.
Il reste à avoir des autorités politiques qui s’engagent pleinement dans ces questions vitales. C’est une question de vie ou de mort.